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  • MeToo à Air France : des hôtesses de la compagnie portent plainte pour violences sexuelles.

    Une enquête menée par la cellule d’investigation de Radio France, publiée ce vendredi, met en lumière les témoignages de plusieurs employées d’Air France. Face à ces révélations, le ministre des Transports a indiqué son intention de convoquer les responsables de la compagnie.

    « Je m’accroupis, et il me saisit par les hanches, collant son sexe contre mon dos ». « Il me proposait sans cesse de nous retrouver dans sa chambre ». Ce vendredi, la cellule d’investigation de Radio France a publié plusieurs témoignages de salariées d’Air France dénonçant des violences sexistes et sexuelles dans le cadre de leur travail. La plupart des hôtesses de l’air ont choisi de conserver leurs vrais prénoms afin que « la honte change de camp ». Déjà en 2020, Mediapart avait relayé des faits similaires dans une enquête.

    « Je ne peux pas sauter par la porte de l’avion »

    Mathilde, hôtesse de l’air, témoigne avoir été victime d’une agression sexuelle en octobre 2021, lors d’un vol Paris-Casablanca avec une escale à Londres. Dans son récit, elle raconte comment son chef de cabine l’a suivie, s’est collé à elle, même en plein vol. « Il me plaque contre les fours en posant ses mains sur ma poitrine, je le repousse avant de me réfugier dans le cockpit », explique-t-elle. À son arrivée à Casablanca, elle affirme avoir été à nouveau agressée par son supérieur : « Il me tire vers lui et m’embrasse. (…) Il défait le nœud de mon peignoir, je me retrouve en maillot de bain et il me dit : “Ah, j’étais sûr que t’étais bien gaulée.” Sur le vol retour, alors que je préparais mon matériel, il attrape ma main et la place sur son sexe en érection ».

    Figée par la peur, Mathilde n’ose pas réagir. « Je suis en plein travail, les passagers sont juste à côté. Je ne peux ni crier, ni m’enfermer dans les toilettes, encore moins sauter par la porte de l’avion… Je dois assurer mon service ! », confie-t-elle. Juliette, également hôtesse de l’air, raconte de son côté avoir été victime de harcèlement répété de la part de supérieurs hiérarchiques. Elle évoque des « murmures aux sous-entendus malsains glissés à l’oreille », des « mains qui s’attardent sur les hanches » et des invitations insistantes à la rejoindre dans sa chambre.

    Les syndicats alertent sur la situation

    Chaque hôtesse a tenté d’alerter la direction sur ces agressions. Mathilde, qui a également porté plainte, affirme que son dossier a été classé sans suite par Air France. De son côté, Juliette a été entendue par le pôle qualité de vie au travail, qui l’a d’abord rassurée avant, selon elle, de ne plus donner signe de vie.

    Si le Syndicat National des Pilotes de Ligne (SNPL) n’a pas signé la charte anti-harcèlement de la compagnie, deux autres groupes, le SNPNC et Alter, ont pour la première fois dénoncé l’inaction de la direction face aux violences sexistes et sexuelles. Le SNPNC a même mis en place une adresse e-mail dédiée pour recueillir les témoignages : meetoopnc.snpnc@gmail.com.

    D’après nos confrères, le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a réagi à cette enquête en annonçant qu’il convoquera les dirigeants d’Air France lundi. Il affirme prendre « très au sérieux les révélations » de Radio France et exige « des explications ».

    De son côté, la compagnie aérienne, contactée par la cellule d’investigation de Radio France, réfute toute complaisance envers les agresseurs. Elle affirme appliquer une politique de « tolérance zéro », précisant que les sanctions peuvent aller « de la lettre d’observation au licenciement ».

    « Sexisme, homophobie, fétichisation »

    Dès 2020, Mediapart révélait déjà de nombreux témoignages d’hôtesses affirmant que « les violences sexuelles (étaient) largement tolérées chez Air France ». Sur les réseaux sociaux, d’autres récits confirment que ces agressions ne se limitent pas à cette compagnie, mais touchent l’ensemble du secteur aérien et diverses professions de l’aviation.

    Une internaute, se présentant comme hôtesse de l’air et lesbienne, partageait en 2019 les remarques auxquelles elle faisait face : « La première question qu’on me pose, c’est toujours : “C’est vrai que les hôtesses couchent avec les pilotes ?” Une hôtesse qui aime les filles… vous ne voulez même pas savoir ce que j’ai entendu. Sexisme, homophobie, fétichisation en même temps… le bingo », déplorait-elle.

    Sur TikTok, sous une vidéo de RMC publiée en 2022, une pilote de ligne explique avoir choisi cette carrière plutôt que celle d’hôtesse pour échapper aux violences sexistes. « 80 % des chefs de cabine se prennent pour des rois et manquent de respect aux hôtesses. J’ai eu un problème avec mon instructeur de vol, mais je l’ai signalé immédiatement et demandé une instructrice femme », témoigne-t-elle.

  • “Je ne capte rien de ce qu’il raconte” : Donald Trump embarrassé par l’accent d’un journaliste indien.

    Lors d’une conférence de presse donnée jeudi aux côtés de Narendra Modi, le président des États-Unis n’a pas répondu à une question d’un journaliste indien. « C’est l’accent, c’est un peu dur pour moi », a-t-il expliqué.

    Un petit moment de gêne a eu lieu jeudi à la Maison-Blanche. Alors qu’il recevait le Premier ministre indien Narendra Modi pour discuter du déséquilibre commercial et des tarifs douaniers, Donald Trump a eu un échange tendu avec un journaliste indien. Lors d’une conférence de presse commune, les deux dirigeants ont abordé divers sujets, jusqu’à ce qu’une question concernant Tahawwur Rana soit posée.

    Tahawwur Rana, un homme d’affaires canadien, a été condamné pour les attaques meurtrières qui ont frappé Bombay en novembre 2008. Plus tôt dans la journée, il avait été extradé des États-Unis vers l’Inde après l’accord donné par le président américain.

    Cependant, Donald Trump n’a pas saisi la question du journaliste et lui a demandé de « parler plus fort ». « Je ne comprends pas un mot de ce qu’il dit. C’est l’accent, c’est un peu dur pour moi », a-t-il déclaré, interrompant l’interview sans permettre au journaliste de continuer. L’incident, capturé par les caméras des médias présents à la Maison-Blanche, a semblé visiblement agacer le président.

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  • Munich : l’attaque aurait des «origines religieuses» selon les autorités

    Le conducteur du véhicule, responsable de l’attaque de jeudi contre des manifestants, présente des liens islamistes, selon les enquêteurs. L’incident a fait au moins 36 blessés.

    Les autorités allemandes ont révélé vendredi que le conducteur du véhicule utilisé dans l’attaque à Munich, qui a fait 36 blessés, avait des liens avec une idéologie islamiste. Selon Guido Limmer, un responsable de la police locale, un jeune Afghan de 24 ans, interpellé sur les lieux, a montré une orientation religieuse extrémiste.

    Le suspect, arrêté après avoir foncé délibérément sur des manifestants, a reconnu son acte en expliquant qu’il était motivé par des raisons religieuses. Gabrielle Tillmann, porte-parole du parquet, a confirmé que l’enquête soutenait cette hypothèse.

    L’homme, arrivé en Allemagne en 2016 à 15 ans, a crié « Allah Akhbar » après son arrestation, puis a prié. Lors de l’analyse de son téléphone portable, les enquêteurs ont trouvé plusieurs messages religieux et ont constaté qu’il exprimait ses convictions sur les réseaux sociaux. Bien que sa demande d’asile ait été rejetée, il était toujours toléré en Allemagne en raison de son statut de résident et de son emploi en tant que vigile.

    Il s’était également fait remarquer sur les réseaux sociaux en tant que culturiste, ayant participé à des compétitions en Bavière.

  • Un cas de grippe aviaire identifié, alerte déclenchée

    Un oiseau infecté a été retrouvé sans vie dans le Gros-de-Vaud. Face à cette découverte, le vétérinaire cantonal impose des précautions strictes pour les fermes alentours.

    Un fuligule milouin, retrouvé mort près d’un plan d’eau à Bavois, dans le Gros-de-Vaud, a révélé la présence de la grippe aviaire après l’analyse d’un échantillon. Suite à cette découverte, le canton de Vaud a annoncé la mise en place de mesures strictes de sécurité sanitaire.

    Le vétérinaire cantonal a ordonné l’instauration d’une zone de contrôle de 1 km autour du site, ainsi qu’une zone d’observation de 3 km. Les propriétaires de volailles situés dans le périmètre de 1 km doivent prendre des mesures de précaution en plaçant leurs animaux (poules, canards, oies, etc.) à l’abri des oiseaux sauvages.

    Des filets ou grillages seront obligatoires pour les espaces extérieurs afin d’éviter toute intrusion d’oiseaux sauvages. Si ce n’est pas possible, les volailles devront être gardées en intérieur. Les canards, oies et autres oiseaux doivent également être séparés des poules.

    Ces mesures concernent aussi les exploitations possédant plus de 50 volailles situées dans la zone d’observation et sont fortement recommandées pour les élevages plus petits.

    Le canton rappelle que tout signe de grippe aviaire, tel que des symptômes respiratoires, une baisse de production ou une mortalité anormale, doit être signalé immédiatement à un vétérinaire. De plus, la découverte d’oiseaux sauvages morts ou malades doit être signalée aux autorités compétentes, sans toucher les animaux ni les transporter vers un centre de soins.

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